Le FBI a procédé à l’abattage mortel d’un individu mercredi matin dans l’État américain de l’Utah, mettant ainsi fin à la menace proférée à l’encontre du Président Joe Biden, attendu ce mercredi soir dans la région. Selon les médias américains, les agents de la police fédérale ont neutralisé l’homme au cours d’une perquisition menée à son domicile à Provo. Bien que la question de savoir s’il était armé reste en suspens, l’individu avait émis des menaces à l’égard de Joe Biden sur les réseaux sociaux. Parmi ses publications, il avait fait mention de sa volonté de préparer son fusil de sniper en prévision de la visite présidentielle.
L’homme en question avait fait part de ses menaces de manière explicite sur les plateformes en ligne, laissant transparaître des intentions violentes envers le Président Biden. Les autorités avaient lancé une enquête dès le mois d’avril, et les services secrets avaient été alertés en juin, selon des sources anonymes citées par ABC News. Les enquêteurs ont conclu à la crédibilité des menaces de violence physique formulées par l’individu. Cela a conduit à l’intervention du FBI dans le but de neutraliser la menace et de prévenir tout danger potentiel pour la sécurité présidentielle.
L’incident survient peu avant la visite prévue du Président Biden dans l’Utah. Le chef d’État devait arriver dans la région mercredi soir et adresser un discours jeudi à Salt Lake City, axé sur les soins de santé destinés aux vétérans. Cette visite revêt une importance particulière pour la population locale et pour les anciens combattants, offrant une opportunité de discuter des mesures et des initiatives à mettre en place pour garantir leur bien-être.
La neutralisation de l’individu menaçant témoigne de l’efficacité des services de sécurité en anticipant et en désamorçant les dangers potentiels. Les autorités continueront probablement à renforcer les mesures de sécurité autour des déplacements présidentiels, en particulier compte tenu de la prévalence des menaces proférées en ligne. Cet incident souligne également la complexité croissante de la sécurité présidentielle à l’ère numérique, où les déclarations sur les réseaux sociaux peuvent rapidement se transformer en actions potentiellement dangereuses.