Le gouvernement camerounais a réaffirmé sa ferme condamnation concernant l’assassinat du journaliste Martinez Zogo. Le ministre de la Communication René Sadi a fait une déclaration à l’occasion de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse. Il a souligné l’ignominie de cet acte qui a coûté la vie à un professionnel des médias et a promis que justice serait rendue. Le gouvernement est déterminé à ce que les responsables de ce crime soient identifiés et sanctionnés conformément à la loi en vigueur. Le gouvernement veut montrer sa détermination à lutter contre l’impunité en matière de crime contre les journalistes.
Plusieurs suspects ont déjà été inculpés dans cette affaire, notamment Jean Pierre Amougou Belinga, Justin Danwe et Maxim Eko Eko, qui sont en détention préventive à la prison centrale de Kondengui depuis plusieurs mois. Cependant, malgré ces avancées dans l’enquête, le Cameroun est actuellement classé 138e au classement mondial de la liberté de la presse. Le pays a perdu 20 places en un an, ce qui met en lumière la pression croissante exercée sur les journalistes et la nécessité pour le gouvernement de prendre des mesures pour améliorer la situation.
L’assassinat de Martinez Zogo est un exemple de la violence à laquelle les journalistes sont confrontés dans l’exercice de leur métier au Cameroun. En réitérant sa condamnation et sa promesse de justice, le gouvernement doit également prendre des mesures pour garantir la sécurité des journalistes et améliorer la liberté de la presse dans le pays. La pression internationale exercée sur le gouvernement pourrait également être un moyen de faire avancer cette cause. Le gouvernement doit travailler avec les organisations de journalistes pour garantir que les journalistes puissent travailler librement et en toute sécurité, sans crainte de représailles pour leur travail journalistique.