Le retour de l’opposant tchadien Succès Masra semble être sur la sellette alors que des informations concordantes révèlent que le gouvernement tchadien aurait donné des consignes aux compagnies aériennes desservant Ndjamena pour leur interdire d’embarquer à bord de leurs avions le leader de l’opposition. Le gouvernement maintient toutefois le silence, prétextant que les conditions nécessaires pour son retour ne sont pas encore réunies.
Des sources locales affirment que les autorités de transition ont émis des instructions formelles interdisant aux compagnies aériennes de prendre à bord de leurs avions à destination du Tchad l’opposant Succès Masra, prévu pour un retour le 18 octobre. De plus, l’Autorité de l’aviation civile a récemment écrit aux compagnies, exigeant dorénavant les manifestes des passagers avant le décollage de leurs vols à destination de Ndjamena.
Le porte-parole du gouvernement de transition, Aziz Mahamat Saleh, n’a ni confirmé ni démenti ces informations, mais a souligné que “rien n’est encore arrêté” concernant le retour de Succès Masra. Il précise qu’aucune date n’a été fixée en raison du fait que “les conditions pour son retour ne sont pas encore réunies”. Le ministre tchadien insiste sur la poursuite des négociations indirectes sous la médiation de la CEEAC, tout en prenant des mesures pour maintenir l’ordre.
La situation autour du retour de Succès Masra demeure tendue, avec des mesures qui semblent entraver sa venue au Tchad. Tandis que le gouvernement insiste sur l’absence de conditions favorables, l’opposition continue d’attendre une réponse claire. Les négociations en cours restent l’espoir d’une résolution pacifique, mais pour l’instant, l’incertitude règne quant à l’issue de cette situation délicate.
L’interdiction présumée du retour de Succès Masra soulève des questions sur la démocratie et la liberté d’expression au Tchad. Les acteurs nationaux et internationaux observent de près l’évolution de la situation et espèrent que des solutions pacifiques seront trouvées pour garantir un processus politique inclusif dans ce pays d’Afrique centrale.