Le Mali a reçu l’autorisation de finaliser l’achat de la mine d’or Morila. Cette transaction importante, suspendue pendant plusieurs mois à cause d’un conflit financier, peut maintenant aller de l’avant. La mine va être intégrée au portefeuille de la société publique malienne SOREM, ce qui renforcera la stratégie du pays pour mieux contrôler ses ressources minières.
En mai 2024, un accord a été signé entre l’État malien et le groupe australien Firefinch pour que le Mali reprenne la mine. Mais cet accord avait été suspendu à cause d’un litige entre Firefinch et une entreprise locale, Entreprise Générale Traoré et Frères SARL. Ce désaccord a bloqué les discussions pendant un moment et a rendu l’avenir de la mine incertain.
Le conflit concernait des désaccords financiers entre les deux entreprises, ce qui a compliqué la transaction. La mine de Morila, exploitée par Firefinch, est très importante pour le Mali car elle représente une grosse source de revenus. Ce litige menaçait donc la stabilité économique de la région, où l’exploitation de l’or est essentielle.
Le 20 novembre, Firefinch a retiré sa plainte, permettant ainsi au Mali de finaliser l’acquisition. En intégrant la mine de Morila dans le giron de SOREM, le gouvernement malien espère renforcer le contrôle national sur les ressources naturelles et réduire la dépendance envers les entreprises étrangères. Cela fait partie d’une stratégie visant à mieux sécuriser les bénéfices de ces ressources pour le pays.
Pour les habitants de la région, la reprise de Morila par une entreprise publique pourrait apporter des avantages, notamment en termes d’emplois et de développement. Les autorités espèrent que SOREM pourra mieux redistribuer les revenus et gérer les ressources de manière responsable, tout en stimulant l’économie locale.
Cependant, SOREM devra relever plusieurs défis, comme maintenir la production et assurer une gestion efficace et transparente. La reprise de Morila est un moment important pour la politique minière du Mali, mais elle soulève aussi des questions sur la capacité des institutions publiques à gérer des mines de cette taille de manière optimale.