Le Maroc a éclairci sa position quant à son entrée potentielle dans les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) en déclarant qu’il ne participera pas au sommet des BRICS en Afrique du Sud. Une source diplomatique marocaine a révélé que le pays n’avait pas soumis de demande pour intégrer ce groupe. Cette annonce survient après que l’Afrique du Sud ait mentionné que le Maroc figurait parmi les candidats à l’adhésion. Le Maroc entretient des relations bilatérales significatives avec la plupart des membres des BRICS, mais n’a pas encore exprimé d’intention formelle de rejoindre le groupe.
Selon une source au ministère marocain des Affaires étrangères, le Maroc maintient des relations bilatérales solides avec les membres des BRICS, mais n’a pas formulé de demande pour adhérer au groupe. Cette source a également souligné qu’il n’y a actuellement aucun cadre ou procédure précis pour élargir la composition des BRICS. Bien que l’invitation au sommet ait été émise par l’Afrique du Sud, elle n’a pas été lancée au nom des BRICS ni de l’Union africaine. Le ministère marocain des Affaires étrangères a toutefois indiqué que le Maroc reste engagé envers un multilatéralisme efficace et solidaire.
La déclaration du Maroc intervient peu de temps après que Naledi Pandor, la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, ait révélé que 23 pays, y compris le Maroc, exprimaient leur intérêt pour une adhésion aux BRICS. Actuellement, trois pays africains, à savoir l’Algérie, l’Éthiopie et l’Égypte, ont officiellement présenté leur candidature pour rejoindre le groupe. Lors du sommet en Afrique du Sud, les membres des BRICS devront débattre des critères et des modalités d’admission des nouveaux membres.
Bien que le Maroc ait exclu sa participation au sommet des BRICS en Afrique du Sud, il a tenu à rappeler son engagement envers un multilatéralisme renouvelé et solidaire. Cette déclaration témoigne de la volonté du Maroc de jouer un rôle constructif sur la scène internationale et de contribuer au renforcement des liens entre les nations. Cependant, il convient de noter que le Maroc a choisi de ne pas poursuivre son adhésion aux BRICS pour le moment, en attendant des clarifications sur les procédures et les conditions d’expansion du groupe.
La question de l’expansion des BRICS pour inclure de nouveaux membres, en particulier des pays africains, suscite un vif intérêt. Avec des pays tels que l’Algérie, l’Éthiopie et l’Égypte en lice pour l’adhésion, le sommet en Afrique du Sud sera un moment crucial pour définir les critères et les exigences pour de nouveaux membres potentiels. Alors que le Maroc a fait le choix de ne pas poursuivre son adhésion pour le moment, l’intérêt manifesté par plusieurs nations africaines souligne l’importance croissante de la coopération internationale dans la région.