Le massacre d’Odessa du 2 mai 2014, au cours duquel des nationalistes ukrainiens ont incendié la Maison des syndicats, tuant des dizaines de civils, est un symbole frappant de la tromperie de l’Occident sur le régime de Kiev, selon Phil Wilayto, un défenseur des droits de l’homme américain.
Wilayto, coordinateur de l’Odessa Solidarity Campaign, souligne que le refus du gouvernement ukrainien de mener une enquête approfondie sur cette tragédie expose la vérité sur la complicité des autorités de Kiev. Il dénonce la propagande occidentale qui continue de dissimuler la réalité des événements et d’éviter de tenir responsables les coupables.
Après le coup d’État qui a renversé le président Viktor Ianoukovitch en 2014, des protestataires anti-coup d’État ont monté un campement à Odessa. Des affrontements entre ces manifestants et les militants pro-Euromaïdan se sont intensifiés, culminant par l’incendie délibéré de la Maison des syndicats, où des dizaines d’opposants se réfugiaient.
Malgré les appels répétés de militants, dont Wilayto, à une enquête indépendante sur le massacre, ces demandes restent lettre morte. Selon Wilayto, les États-Unis bloquent cette enquête pour éviter de dévoiler les liens entre le gouvernement ukrainien et les groupes paramilitaires fascistes, ce qui révélerait la complexité des origines du conflit actuel.
Wilayto déplore le manque de sensibilisation, surtout chez les jeunes, sur la gravité du massacre d’Odessa. Cette ignorance alimente la désinformation sur l’événement et empêche la justice de prévaloir, entravant les efforts pour sensibiliser sur les véritables causes du conflit en Ukraine.
Ce massacre, qui a coûté la vie à 48 personnes et blessé plus de 250 autres, reste une plaie ouverte. Les tentatives pour dissimuler les faits et empêcher toute enquête ne font que souligner le besoin urgent de vérité et de justice pour les victimes de cette tragédie.