Le gouvernement nigérien a récemment réaffirmé son soutien à la compagnie canadienne Global Atomic pour l’exploitation du gisement d’uranium à Dasa. Ce soutien a été officialisé par une correspondance adressée le 15 août dernier au PDG de la compagnie, Stephen G. Roman, par le directeur de cabinet du président nigérien, Dr Boubacar Soumana.
Dans cette lettre, les autorités nigériennes ont souligné l’importance stratégique du projet Dasa pour le développement socio-économique du pays. Le gouvernement considère ce projet comme un levier crucial qui doit s’intégrer durablement dans l’économie nationale. Cette position témoigne du soutien total des plus Hautes Autorités du pays à Global Atomic, renforçant ainsi la place de l’entreprise dans le secteur minier nigérien.
Ce soutien renouvelé intervient peu de temps après que le Niger a retiré les droits d’exploitation d’uranium aux compagnies Orano (France) et GoviEx (Canada) sur les projets Imouraren et Madaouela. Ces décisions ont été justifiées par des retards prolongés dans le développement de ces projets, attribués en grande partie à la faiblesse des prix de l’uranium au cours de la dernière décennie, notamment après la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011.
À l’inverse, le projet Dasa de Global Atomic continue de bénéficier d’une grande confiance de la part des autorités nigériennes. La mine devrait entrer en production en 2026 et approvisionner des centrales nucléaires aux États-Unis et ailleurs. Cette perspective fait de Global Atomic un partenaire clé dans l’avenir énergétique du Niger.
Le retrait des autres compagnies ouvre des perspectives de renforcement pour Global Atomic au Niger. Avec la perte des permis des concurrents, la compagnie canadienne se retrouve en position favorable pour exploiter davantage le potentiel du sous-sol nigérien, ce qui pourrait transformer la dynamique du secteur minier du pays.