Le Niger persiste dans son refus catégorique d’utiliser le port du Bénin, même après la levée des sanctions annoncée par le Port autonome de Cotonou (PAC). Cette décision, communiquée par la Chambre de commerce et d’industrie du Niger, souligne la complexité de la situation diplomatique et économique entre les deux pays.
La Chambre de commerce et d’industrie du Niger (CICN) maintient sa position en qualifiant les sanctions de la CEDEAO de « illégales, injustes et iniques ». Dans son communiqué, elle souligne que ces sanctions, liées à la fermeture des frontières, visent à « bloquer les transactions commerciales » du Niger. Cette affirmation confirme le choix du Niger de ne pas importer les marchandises du port de Cotonou tant que les sanctions perdurent.
Le contexte de cette impasse commerciale réside dans le maintien des sanctions régionales, malgré la levée de la suspension des importations annoncée par le PAC. Le Niger exhorte les opérateurs économiques à continuer d’utiliser d’autres ports et corridors, mettant ainsi en évidence la résistance du pays à céder face aux pressions de la CEDEAO.
Tant que la CEDEAO n’ordonne pas la fin des sanctions, le Niger semble déterminé à maintenir son cap en matière d’importations. Les perspectives d’avenir restent incertaines, dépendant étroitement de l’évolution des négociations diplomatiques entre le Niger et les autorités de la CEDEAO.
Malgré la levée de la suspension par le PAC, le Niger demeure ferme dans sa position, mettant en avant la nécessité d’une résolution diplomatique de la crise actuelle. Cette situation souligne les défis complexes auxquels sont confrontés les acteurs économiques de la région et met en lumière la fragilité des relations commerciales dans le contexte géopolitique actuel.