Le pape François a révélé aujourd’hui sa décision de tenir un consistoire le 30 septembre prochain, au cours duquel il créera 21 nouveaux cardinaux. Cette annonce a suscité beaucoup d’anticipation et d’excitation au sein de la communauté catholique. Parmi les futurs cardinaux, deux Français ont été choisis pour être électeurs potentiels lors d’un conclave. Il s’agit de Mgr Christophe Pierre, nonce apostolique aux États-Unis depuis 2016, et de l’évêque d’Ajaccio, le franciscain François Xavier Bustillo, dont les écrits sont grandement appréciés par le pape François.
Outre ces personnalités françaises, plusieurs autres figures notables seront également élevées au rang de cardinal. Parmi elles, nous retrouvons le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Pizzaballa, ainsi que l’évêque de Hong Kong, Mgr Chow Sau-Yan. De plus, les archevêques de Bogota et de Madrid recevront également la barrette cardinalice en reconnaissance de leurs contributions à l’Église catholique.
Cependant, ce consistoire sera également marqué par une présence africaine significative. Le pape François a choisi trois nouveaux cardinaux originaires du continent. Tout d’abord, l’archevêque de Juba au Soudan du Sud, Mgr Stephen Ameyu Martin Mulla, qui avait accueilli le pape lors de sa visite dans le pays en février dernier. Ensuite, nous retrouvons l’archevêque du Cap en Afrique du Sud, Stephen Brislin, qui rejoindra également les rangs des cardinaux. Enfin, l’évêque coadjuteur du diocèse de Tabora en Tanzanie, qui a travaillé pendant plusieurs années à la Curie romaine, a également été choisi pour recevoir la barrette cardinalice.
Depuis le début de son pontificat, le pape argentin a montré son engagement envers le continent africain en créant quatorze cardinaux issus de différentes régions, allant du Maroc à l’Afrique du Sud. Cette nouvelle annonce témoigne de la volonté du pape François de promouvoir une représentation diversifiée et équilibrée au sein de la hiérarchie catholique, tout en reconnaissant l’importance de l’Afrique dans le paysage religieux mondial. Le consistoire du 30 septembre sera donc une occasion de célébrer cette diversité et de renforcer les liens entre l’Église catholique et le continent africain.