Cette annonce présidentielle doit avoir fait réfléchir plusieurs hauts fonctionnaires, directeurs généraux et autres ministres, selon le politologue Njoya Moussa.
Comme chaque fin d’année, le président de la République s’est adressé aux Camerounais le 31 décembre 2022. Dans son discours des vœux à la nation, le Chef de l’Etat a annoncé le probable retour de l’opération Épervier. Il s’agit de cette opération qui a déjà vu l’emprisonnement de plusieurs anciens ministres et directeurs généraux des sociétés publiques.
L’annonce du président Biya avait des allures de mise en garde. Le président de la République du Cameroun a répété, il y a un an dans des circonstances similaires, que des jours difficiles s’annonçaient pour ceux qui s’enrichissent illicitement en dépouillant l’État vont rendre compte. Dénonçant la persistance de la corruption et de ses conséquences sur l’économie et l’ensemble de la société.
Joint par RFI, le politologue Njoya Moussa pense que cette annonce présidentielle doit avoir fait perdre le sommeil à plusieurs hauts fonctionnaires, directeurs généraux et autres ministres. L’universitaire rappelle que Paul Biya a autorisé il y a quelques mois la Chambre des comptes à rendre public son rapport d’enquête sur la gestion des fonds Covid-19. Lequel rapport particulièrement accablant été présenté au Parlement.
L’autre épineux dossier dans lequel la fortune publique aura été particulièrement mise à mal la préparation et l’organisation de la CAN 2022 que le Cameroun a récemment organisée.
ActuCameroun