Le Président sud-africain Cyril Ramaphosa a pris l’initiative d’inviter tous les dirigeants des pays africains à assister au prochain sommet des BRICS qui se tiendra à Johannesburg du 22 au 24 août. Cette annonce a été faite par l’ambassadeur itinérant des BRICS pour l’Afrique du Sud, Anil Sooklal. L’objectif de cette invitation est de favoriser l’interaction entre les dirigeants africains et les membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) afin de renforcer la coopération et de promouvoir une croissance économique accélérée et durable en Afrique.
Le sommet des BRICS offre une plateforme stratégique pour discuter des enjeux mondiaux, économiques et politiques, et pour renforcer les liens entre les pays membres. En tant que pays hôte et président tournant des BRICS pour l’année 2023, l’Afrique du Sud se positionne en faveur d’une croissance inclusive et d’un multilatéralisme solide. L’invitation adressée aux dirigeants africains souligne l’importance accordée par Ramaphosa à la coopération régionale et à la promotion d’une Afrique plus prospère et unie.
Jusqu’à présent, la seule confirmation de participation au sommet des BRICS a été reçue du Président chinois Xi Jinping. Cependant, les autorités sud-africaines attendent avec impatience les réponses des autres dirigeants africains qui sont invités à cet événement majeur. La présence des chefs d’État et de gouvernement africains lors de ce sommet offre une occasion unique de renforcer les relations entre les pays africains et les BRICS, et de promouvoir le développement économique et social du continent.
L’Afrique du Sud, en tant que pays hôte, a exprimé son engagement en faveur d’une croissance accélérée, d’un développement durable et d’un multilatéralisme inclusif au sein des BRICS. Ce sommet offre une occasion précieuse de renforcer les partenariats économiques et commerciaux entre l’Afrique et les BRICS, tout en abordant les défis auxquels le continent est confronté. Les dirigeants africains auront l’opportunité de discuter de questions essentielles telles que l’investissement, l’infrastructure, l’énergie, le commerce et la technologie, afin de favoriser une croissance économique durable et équitable en Afrique.