Malgré la dissolution du Pastef, le parti de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, ses partisans demeurent fermement mobilisés en prévision de l’élection présidentielle prévue pour février prochain.
Alors qu’Ousmane Sonko est détenu depuis fin juillet, la confiance en sa candidature persiste, notamment dans la région de Casamance, son bastion politique. Les marques des manifestations de juin, avec des barricades et des voitures incendiées, demeurent visibles à Ziguinchor, mais les partisans affichent leur détermination en arborant des banderoles “Free Sonko.”
La dissolution du Pastef en août a ralenti les activités politiques du parti dans la région. Le local du parti a été condamné, mais l’esprit du Pastef persiste parmi ses sympathisants, qui expriment leur soutien inébranlable à leur leader emprisonné.
Face à la dissolution du Pastef, les partisans d’Ousmane Sonko s’organisent pour continuer leur militantisme. Des cellules de quartier et l’utilisation des réseaux sociaux sont envisagées pour maintenir leur activité politique. De plus, le lancement prochain d’une coalition “Sonko président” offre une possibilité de contourner la dissolution et de poursuivre leur engagement politique de manière légale.
Dans ce contexte politique tendu, la mairie de Ziguinchor continue de fonctionner, bien que son maire soit détenu en prison et ait délégué ses pouvoirs. Cette situation souligne les enjeux politiques majeurs qui se jouent dans la région en préparation de l’élection présidentielle à venir.