Les premiers bébés de la Procréation médicalement assistée (PMA) au Gabon sont nés au centre hospitalier mère et enfant Jeanne Ebori.
« Des rêves qui deviennent réalité. Nous sommes enfin parents. Merci au Seigneur d’avoir permis cela. Merci au personnel médical du CHU Mère-Enfant Fondation Jeanne Ebori », s’est réjoui un parent au cours d’une visite du ministre gabonais de la Santé le 3 novembre 2022.
La procréation médicalement assistée (PMA) par la fécondation in vitro (FIV) a été lancée le 28 février à travers l’ouverture du service spécialisé dans la PMA au CHU Jeanne Ebori à Libreville, la capitale gabonaise.
Ce service est destiné aux couples qui ont des difficultés à avoir des enfants. Notamment, de jeunes femmes et même les ménopausées. Pour arriver à la FIV, il y a plusieurs étapes. « Nous avons d’abord l’étape diagnostique qui consiste à identifier l’infertilité. À ce moment, les couples sont pris en charge. Pour la procréation médicalement assistée, on va faire la simulation des ovaires. Donc on va chercher à avoir les ovules de la femme et le sperme du mari qu’on va mélanger au laboratoire. C’est ce qu’on appelle fécondation in vitro », explique le Pr Jean François Meye, gynécologue et coordonnateur du projet de la PMA au Gabon.
Cependant, le taux de réussite de la fécondation in vitro n’est pas assuré à 100 %. « Les taux officiels sont de 30 %. C’est-à-dire que sur 10 personnes, on va avoir trois qui vont tomber enceintes », explique le Dr Opheelia Makoyo Komba, responsable du laboratoire PMA.
Achille Gadom