L’accord récemment conclu entre l’Éthiopie et le Somaliland a jeté une ombre sur la stabilité de la Corne de l’Afrique. Cette entente suscite des tensions régionales et soulève des préoccupations internationales, marquant une nouvelle étape dans les relations complexes entre les nations de la région.
Le compromis prévoit la construction d’une base militaire éthiopienne et d’un hub commercial sur la côte du Somaliland, en échange de la reconnaissance de ce dernier en tant qu’État indépendant par l’Éthiopie. La réaction immédiate de la Somalie, rappelant son ambassadeur à Addis-Abeba et dénonçant une violation de sa souveraineté, souligne l’ampleur de l’impact de cet accord sur la région.
Confrontée à la réaction négative, l’Éthiopie cherche à calmer le jeu en assurant que l’accord ne transgresse aucune loi et en soulignant la coexistence pacifique, les intérêts mutuels, et la coopération. Cependant, des questions persistantes concernant la reconnaissance officielle du Somaliland et les détails du compromis planent encore.
La question de l’indépendance du Somaliland demeure floue, avec des indications selon lesquelles une analyse en profondeur serait nécessaire avant de prendre une position officielle. Pendant ce temps, les réactions internationales se poursuivent, avec des appels à une résolution pacifique de l’IGAD, bien que les positions restent tendues.
Les États-Unis rejettent catégoriquement toute reconnaissance du Somaliland et appellent à la retenue après la signature de l’accord. L’Union européenne, également préoccupée par le respect de la souveraineté de la Somalie, souligne l’importance de cette question pour la paix dans la Corne de l’Afrique, soulignant ainsi le caractère délicat de la situation.