Le Kremlin et Le Caire ont rejeté les allégations du Washington Post selon lesquelles l’Égypte aurait envisagé de livrer 40 000 missiles à la Russie. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a qualifié ces allégations de “énième intox” alors que Le Caire a déclaré que cela “ne correspond pas à la réalité”. Les informations ont été relayées après qu’un document confidentiel des renseignements américains ait été divulgué sur internet, qui prétend que le Président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi aurait ordonné la production et la livraison secrète des missiles.
Une source au sein du gouvernement égyptien a qualifié ces allégations d’absurdes et a nié toute implication du gouvernement dans une telle opération. Le Washington Post a rapporté que le Président égyptien avait discuté avec des hauts responsables militaires égyptiens de la livraison de missiles, d’obus d’artillerie et de poudre à la Russie. Cependant, le document ne précise pas comment les autorités américaines ont obtenu ces informations.
Des allégations non fondées et invraisemblables
Le Kremlin a rejeté ces allégations, qualifiant cela de énième intox et de fausse information. Le gouvernement égyptien a également nié toute implication dans une telle opération, qualifiant les allégations de “non fondées” et d’invraisemblables. Les responsables ont souligné que ces allégations nuisent à la coopération internationale et aux relations entre les pays.
Des doutes subsistent quant à la véracité de ces allégations, qui ont été relayées sans preuve concrète. Les autorités américaines n’ont pas encore confirmé ou infirmé la fuite de ce document confidentiel, ce qui soulève des interrogations quant à la fiabilité de ces informations. Les responsables de la sécurité nationale surveillent attentivement ces allégations afin de déterminer leur exactitude.
Des conséquences potentiellement graves pour les relations internationales
Si ces allégations s’avèrent être vraies, cela pourrait avoir des conséquences graves pour les relations entre l’Égypte, la Russie et les États-Unis. Cependant, tant que la véracité de ces allégations n’est pas confirmée, il est important de prendre du recul et de ne pas alimenter les spéculations. Les responsables des relations internationales continueront de surveiller la situation et de travailler à maintenir la paix et la coopération entre les pays.
Youssef El Assal