Christian Mwando, chef du groupe parlementaire du parti de l’opposant Moïse Katumbi, a vivement critiqué la composition du nouveau gouvernement, qualifiant ses 54 membres de « éléphantesque ». Pour lui, cette structure excessive n’est qu’une démonstration de bonnes intentions déjà entendues auparavant.
Mwando a également exprimé son scepticisme quant à la priorité donnée par le gouvernement à la création d’emplois, particulièrement dans un contexte où le pays est en guerre. Selon lui, placer l’emploi comme pilier principal du programme gouvernemental révèle une déconnexion avec les réalités urgentes du pays.
Selon le règlement intérieur, la ministre Judith Suminwa aura quatre heures pour répondre aux questions des députés concernant ce programme. Elle dispose également de la possibilité de solliciter plus de temps si nécessaire avant que le vote ne soit effectué.
Le programme du gouvernement est structuré autour de six piliers principaux : la création d’emplois, l’amélioration du pouvoir d’achat, la sécurisation du pays, la diversification de l’économie, l’amélioration des services de base et une plus grande efficacité des services publics. Ce plan est budgété à 92 milliards de dollars sur cinq ans, ce qui en fait une initiative ambitieuse selon Judith Suminwa.
Malgré l’ambition affichée, les critiques fusent sur la faisabilité de ce programme, notamment en raison des défis sécuritaires actuels. L’opposition doute de la capacité du gouvernement à réaliser ces objectifs dans un contexte de conflit et de crise économique.
Les perspectives restent floues, et les attentes sont élevées concernant la mise en œuvre de ce programme. Le gouvernement devra démontrer sa capacité à transformer ces intentions en actions concrètes pour répondre aux besoins urgents du pays. La séance de questions avec Judith Suminwa sera cruciale pour clarifier les stratégies et les priorités du gouvernement.