Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, dans une déclaration ferme et sans ambiguïté, a rejeté les pressions internationales croissantes visant à arrêter le conflit à Gaza. Avec une détermination inébranlable, il a annoncé que l’invasion terrestre de Rafah, une ville clé au sud de Gaza abritant près d’un million et demi de Palestiniens, se déroulerait comme prévu. Cette annonce survient malgré un contexte de négociations tendues, marquées par une visite imminente d’une délégation israélienne au Qatar, dans l’espoir d’une éventuelle trêve.
Selon Netanyahu, céder aux pressions internationales équivaudrait à une défaite pour Israël dans ce conflit. Il souligne l’importance de maintenir le cap, affirmant qu’une cessation des hostilités à ce stade serait interprétée comme un signe de faiblesse et une perte pour le pays. Cette position reflète une stratégie de fermeté et de détermination à poursuivre les opérations militaires, en dépit des appels internationaux pour un cessez-le-feu.
Le rappel par Netanyahu du massacre du 7 octobre, qu’il décrit comme l’attaque la plus tragique contre les Juifs depuis l’Holocauste, met en lumière les tensions exacerbées entre Israël et le Hamas. Ce contexte douloureux et chargé d’histoire renforce la résolution d’Israël à agir fermement contre le Hamas, perçu comme une menace directe à sa sécurité. L’appel à rediriger la pression internationale vers le Hamas et son soutien, l’Iran, par Netanyahu, vise à repositionner le débat sur les responsabilités dans le conflit.
Malgré la proposition d’une trêve par le Hamas, articulée autour d’une désescalade progressive et conditionnelle, les perspectives de paix restent floues. Netanyahu considère les demandes du Hamas comme irréalistes, en particulier dans le contexte de l’objectif israélien de neutraliser le Hamas. La réunion imminente du cabinet de sécurité israélien, destinée à élaborer une stratégie pour les négociations au Qatar, sera cruciale pour déterminer la suite des événements et la possibilité d’une résolution pacifique.