Dans un revirement rapide, la décision de reprendre les vols d’Air France à destination du Mali, prévue pour le 13 octobre, a été annulée. Les autorités maliennes ont révoqué l’autorisation de reprise, estimant que cette décision avait été prise sans consultation préalable.
Cette décision d’Air France de reprendre ses vols vers le Mali avait été annoncée moins de 24 heures avant son annulation. Cette situation a créé une confusion quant à la réouverture des liaisons aériennes entre la France et le Mali, mettant en lumière un manque de coordination et de consultation entre la compagnie aérienne et les autorités maliennes.
Le contexte de cette annulation est marqué par des tensions grandissantes entre Air France et les autorités maliennes depuis le coup d’État au Niger voisin. La compagnie avait précédemment suspendu ses vols à destination du Sahel, ce qui a contribué à une atmosphère de méfiance entre les deux parties.
Les perspectives concernant la reprise des vols d’Air France vers le Mali restent incertaines, alors que le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile malienne a été limogé à la suite de cette annulation. Il est clair que les autorités maliennes souhaitent que la reprise des vols se fasse de manière responsable et coordonnée, en accord avec les intérêts nationaux du Mali.
Ce bras de fer entre Air France et les autorités maliennes illustre les défis complexes auxquels sont confrontées les compagnies aériennes opérant en Afrique de l’Ouest, en particulier dans un contexte politique instable. Le retour à une desserte régulière entre la France et le Mali demeure incertain, en attendant une résolution des différends entre les parties prenantes.