Lors du lancement des états généraux du notariat jeudi dernier, le Premier ministre malien Choguel Maïga a fait des révélations choquantes concernant la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il a dénoncé la présence de militaires occidentaux au siège de cette organisation régionale, provoquant une forte réaction.
Choguel Maïga a exprimé son indignation face à la présence de militaires étrangers dans les locaux de la CEDEAO. Il estime que cette institution ouest-africaine devrait être exclusivement composée de ressortissants africains. Sa surprise a été grande en constatant que certains bureaux de la CEDEAO sont occupés par des hauts militaires étrangers, en particulier européens.
Le Premier ministre malien a rappelé que cette situation constitue une forme d’ingérence étrangère dans les affaires de la CEDEAO. Pour illustrer son propos, il a posé une question rhétorique : « Pouvez-vous imaginer qu’au siège de la CEDEAO, il y a des militaires, des colonels et des officiers supérieurs européens qui ont leurs bureaux pour manipuler ? Avez-vous déjà vu un sommet de l’Union européenne où il y a des Africains dans la salle ? »
Choguel Maïga a clairement indiqué que la présence de militaires européens au sein de la CEDEAO est inacceptable et doit être rectifiée. Cette situation soulève des questions sur l’indépendance et l’intégrité de l’organisation régionale, ainsi que sur l’influence étrangère dans les affaires africaines.
Les révélations de Choguel Maïga pourraient entraîner une réévaluation des relations entre les pays membres de la CEDEAO et les puissances étrangères. Les réactions à ses déclarations seront cruciales pour déterminer les prochaines étapes à suivre par l’organisation régionale.
En dénonçant la présence de militaires occidentaux au sein de la CEDEAO, Choguel Maïga appelle à une réflexion profonde sur l’autonomie et la souveraineté des institutions africaines. Ses déclarations invitent à un débat nécessaire sur le rôle et la place des influences étrangères en Afrique de l’Ouest.