Le Maroc s’apprête à accueillir un investissement significatif de la firme chinoise BTR New Material Group, spécialisée dans la fabrication de composants pour batteries électriques. La société a annoncé la construction d’une usine d’anodes dans la cité industrielle Mohammed VI Tanger Tech, pour un montant de 363 millions de dollars, ce qui représente environ 2,6 milliards de yuans.
Cette usine, une fois achevée, aura une capacité de production annuelle de 60 000 tonnes de matériaux d’anodes pour batteries, marquant une étape clé dans l’expansion du Maroc en tant que hub industriel pour les technologies vertes. Le projet, qui devrait durer environ deux ans, pourrait potentiellement positionner le pays comme un acteur stratégique dans la chaîne d’approvisionnement mondiale des véhicules électriques.
Ce développement s’inscrit dans un contexte de croissance continue des investissements chinois au Maroc, en particulier dans le secteur des batteries électriques. Plusieurs entreprises chinoises ont déjà annoncé des projets similaires, attirées par les accords de libre-échange signés par le Maroc avec l’Union européenne et les États-Unis, qui offrent un accès privilégié à ces marchés.
L’usine de BTR New Material Group n’est pas un projet isolé. En effet, la société avait déjà signé, en mars 2024, un accord avec le gouvernement marocain pour la construction d’une usine de cathodes sur 15 hectares dans la même zone industrielle, avec un investissement de 300 millions de dollars. Les travaux pour cette première usine ont débuté en avril 2024.
À long terme, ces investissements devraient renforcer la position du Maroc dans l’industrie des véhicules électriques, un secteur en plein essor au niveau mondial. L’engagement de géants comme BTR New Material Group et d’autres entreprises chinoises témoigne du potentiel du pays à devenir un acteur clé dans cette industrie, tout en profitant de sa situation géographique stratégique et de ses accords commerciaux avantageux.