Pour le premier cas, le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de New-Bell et le deuxième, était ce 14 octobre 2022 au Tribunal de grande instance de Douala .
Ce qui s’est passé dans la capitale économique du Cameroun est de l’ordre de l’inimaginable. A la limite, insoutenable. La première scène s’est déroulée dans le quartier Bilonguè. Le petit Blaise âgé de 9 ans a été sodomisé pendant 4 jours par le voisin de sa grand-mère chez qui il était venu passer les vacances. Un certain Josué Nzeuntchio dit « Père White » âgé de 70 ans. C’est les cris de douleurs de l’enfant qui ont alerté sa grand-mère. Le septuagénaire lui avait interdit d’en parler au risque d’envoyer un serpent tuer sa grand-mère et lui. Le petit a perdu beaucoup de sang. Il est d’ailleurs sous soins s’intensifie. Les premiers examens médicaux ont été révélés selon la journaliste Aline Fomete, une performation de l’intestin. Le médecin a déclaré qu’un «objet contondant a été envoyé à travers son organe anal et est arrivé jusqu’au niveau de l’intestin ». L’enfant a déjà subi une première opération chirurgicale et est en attente d’une autre. Mais ses parents n’en ont pas les moyens. Ils viennent de lancer un SOS sur les réseaux sociaux. Le mis en cause de 70 ans est en ce moment à la prison centrale de Douala où sa famille négocie pour le faire sortir. Il ne serait pas à son premier forfait selon les témoignages recueillis au quartier Bilonguè.
La deuxième atrocité de cette semaine au Cameroun se joue en ce moment au tribunal de grande instance de Douala. Tout s’est déroulé au quartier Yassa. Une fillette de 3 ans a été violée par son enseignant selon les premières informations. Le prédateur aurait commis son forfait aux heures de classe. Sa maman explique que sa fille n’a pas arrêté de pleurer à sa sortie d’école au Groupe scolaire bilingue La Réussite où elle est inscrite. Après observation, elle s’est rendue compte qu’il y avait du sang sur son caleçon. Rendue à l’hôpital, les examens ont conclu à un cas de viol. Après récupération, l’enseignant de la petite a été interpellé. Au tribunal de grande instance ce jour, le père de la petite qui la dépose chaque matin à l’école est lui aussi entré dans la liste des suspects après les affrontements.
Aucune réaction pour l’instant du ministère de la femme et de la famille encore moins celui des affaires sociales. Affaire à suivre !
A.T.