Des pourparlers sont en cours entre des militaires français et des officiers nigériens concernant un retrait partiel de certaines troupes françaises déployées au Niger. Cependant, il est important de noter que la majeure partie des forces françaises restera, pour le moment du moins, stationnée à Niamey, au cœur du Sahel.
Ces discussions entre les militaires français et nigériens sont menées par l’état-major des forces françaises au Sahel, dirigé par le général de division Eric Ozannes. Il est essentiel de souligner que ces pourparlers sont de nature locale, ne faisant pas l’objet de négociations au niveau gouvernemental à Paris. Les discussions se concentrent sur la préparation du rapatriement de matériels militaires sensibles qui ne sont plus opérationnels depuis un certain temps.
Il est devenu clair que la fin de la collaboration militaire avec les forces nigériennes ne justifie plus la présence française sur la base aérienne projetée de Niamey. Cela suggère que la France cherche à récupérer rapidement ces matériels de valeur, y compris les aéronefs, ainsi que le personnel qui les accompagne, tels que les pilotes, mécaniciens et techniciens.
Il est important de noter que le retrait complet des troupes françaises, qui comptent environ un millier d’hommes, n’est actuellement pas envisagé. De plus, les 150 soldats français de l’opération Almahaou resteront également stationnés à Ouallam dans le Liptako nigérien. Il est donc nécessaire de préciser que ce n’est que le début d’une transition, même si la présence militaire française au Niger semble ne plus servir un objectif spécifique.