En Ouganda, la catastrophe survenue le samedi 10 août à Kampala continue de faire des ravages. Une immense décharge située au nord de la capitale s’est effondrée, causant la mort de 19 personnes selon le dernier bilan communiqué par la police. Cet incident tragique est survenu après plusieurs jours de fortes précipitations qui ont fragilisé la structure de la montagne d’ordures.
Le drame a eu lieu tôt le matin, surprenant les habitants des zones situées en contrebas de la décharge. Les témoins ont décrit avoir entendu des craquements inquiétants avant que la montagne de déchets ne s’effondre sur les habitations. En plus des victimes humaines, plusieurs dizaines d’animaux d’élevage ont également été ensevelis sous les débris. La situation reste critique, avec des opérations de sauvetage toujours en cours pour retrouver les survivants.
Cet effondrement n’est pas un incident isolé, mais plutôt le résultat d’une situation précaire qui dure depuis des années. La décharge de Kampala, qui s’étend sur 14 hectares, était connue pour sa dangerosité. Le maire de la ville, Erias Lukwago, a déclaré que le site était “plein à craquer” depuis longtemps, et que ce désastre était malheureusement prévisible. Il y a huit mois, un responsable de la Kampala Capital City Authority avait déjà sonné l’alarme, qualifiant la situation de “crise nationale”.
Alors que les recherches continuent pour retrouver d’éventuels survivants, cette catastrophe met en lumière la gestion défaillante des infrastructures dans la capitale ougandaise. Le déplacement en urgence de 1 000 personnes après l’incident souligne l’ampleur du problème. Les autorités doivent maintenant répondre à des questions cruciales sur la prévention de telles tragédies à l’avenir, et sur les mesures à prendre pour améliorer la gestion des déchets dans une ville en pleine expansion.