Pierre Ngolo, un allié de longue date du président Denis Sassou-Nguesso, a été réélu à la présidence du Sénat congolais lors de la quatrième législature, après les élections du 20 août dernier. Cette décision était largement anticipée, car il dirigeait déjà cette institution depuis 2017.
Pierre Ngolo, âgé de 69 ans et ancien enseignant de philosophie, a joué un rôle clé au sein du Parti congolais du travail (PCT), le parti au pouvoir, en tant que secrétaire général jusqu’en 2019. Sa réélection avec un vote unanime de 100% démontre sa forte influence et son soutien parmi les membres du Sénat.
Cette élection intervient dans un contexte où le système électoral du Congo est souvent critiqué par l’opposition. Pierre Ngolo, dans son discours après la victoire, a souligné la nécessité d’améliorer progressivement ce système. Il a appelé à l’implication de toutes les parties, y compris les gestionnaires d’institutions, les acteurs politiques, la société civile et les citoyens, pour renforcer le dispositif électoral.
Outre la réélection de Pierre Ngolo, des changements notables se sont produits au sein du bureau du Sénat. Andréa Carole Sassou-Nguesso, la fille du président, est devenue la première questeure, chargée de la gestion des finances de l’institution. Élisabeth Mapaha, représentante de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), la principale formation d’opposition, a été élue deuxième secrétaire. Ces nouveaux visages au bureau du Sénat pourraient avoir un impact sur les dynamiques politiques futures.