Ursula von der Leyen a officiellement annoncé sa candidature à sa propre succession pour la présidence de la Commission européenne, soulevant ainsi des questions sur ses réalisations pendant son mandat actuel et ses chances de remporter un nouveau mandat.
Au cours de son mandat, Ursula von der Leyen s’est imposée comme la figure de proue de l’Union Européenne, bien au-delà des chefs d’État et de gouvernement. Cette position lui a permis de naviguer dans des eaux politiques souvent tumultueuses, marquées par des crises successives telles que la pandémie de COVID-19, la guerre en Ukraine, et la crise énergétique.
Malgré un début hésitant à la Commission, marqué par une élection serrée et des critiques sur son style de leadership et sa communication, von der Leyen a réussi à renforcer son pouvoir en gérant efficacement plusieurs crises majeures, bien que sa politique vaccinale ait été particulièrement controversée.
L’engagement d’Ursula von der Leyen envers le Green Deal, visant la neutralité carbone d’ici 2050, a été un pilier de son mandat. Cependant, face à des défis économiques et politiques croissants, elle semble prête à ajuster ses priorités, notamment en mettant l’accent sur la sécurité de l’UE et en proposant la création d’un poste de commissaire à la Défense.
Les chances d’Ursula von der Leyen de se succéder à elle-même sont considérées comme très élevées, en raison du soutien du Parti populaire européen et de l’absence de concurrent sérieux. Sa candidature semble être un choix stratégique pour le parti, malgré des divergences idéologiques sur des sujets comme le Green Deal.
Alors que von der Leyen adapte ses positions pour répondre aux défis actuels, notamment en réduisant l’importance accordée au Green Deal au profit de la sécurité européenne, son leadership sera crucial pour naviguer dans le paysage politique européen post-élections. Son mandat futur, s’il est renouvelé, pourrait marquer un tournant dans l’approche de l’UE face aux crises internes et externes.