Ce 20 décembre, la République démocratique du Congo (RDC) s’anime alors que 44 millions d’électeurs, sur les 100 millions d’habitants, se rendent aux urnes. Au cœur de ce scrutin, 26 candidats à la présidentielle s’affrontent, tandis que des milliers d’autres se présentent pour les législatives et les communales partielles.
Les premiers bureaux de vote ont ouvert leurs portes à 06h00 locales, marquant le début d’élections générales cruciales. Félix Tshisekedi, président sortant, se représente face à une opposition morcelée. Dès 06h09, le premier électeur a déposé son bulletin à Kisangani, dans l’est du pays. Les enjeux sont élevés, et la participation massive souligne l’importance de ce processus démocratique.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a enregistré les candidatures de 26 postulants à la présidentielle, parmi lesquels Félix Tshisekedi cherche un second mandat. Des personnalités telles que Moïse Katumbi, Denis Mukwege (prix Nobel de la paix 2018), et Martin Fayulu sont ses principaux rivaux. Ce scrutin fait suite à des reports successifs depuis 2016, aboutissant finalement à l’élection de Tshisekedi en décembre 2018.
Les résultats de cette élection auront des répercussions significatives sur l’avenir politique de la RDC. Les différents candidats portent des visions divergentes pour le pays, et les électeurs scrutent les perspectives de stabilité et de développement. Le monde observe attentivement, se remémorant le précédent scrutin de 2018 qui a marqué le “premier transfert pacifique du pouvoir” en RDC, selon les Nations Unies.