La Côte d’Ivoire, le plus grand fournisseur de cacao au monde, s’attend à une augmentation importante de sa récolte pour la saison 2024-2025, avec une production estimée à 2,2 millions de tonnes. Cela représente une augmentation de 25 % par rapport à la saison précédente, marquant un rebond après une année 2023-2024 difficile.
Les prévisions montrent une hausse de 10 % par rapport aux estimations de juin dernier, qui prévoyaient une production de 2 millions de tonnes. Ce retour à la hausse est en grande partie dû aux conditions météorologiques favorables, comme les fortes pluies récentes qui ont bien arrosé les régions où pousse le cacao. Ces meilleures conditions climatiques pourraient aider les producteurs de Côte d’Ivoire à renforcer leur rôle sur le marché mondial.
Pour rappel, la Côte d’Ivoire produit environ 45 % du cacao mondial. La saison 2023-2024 avait été compliquée à cause de problèmes climatiques, limitant la récolte à 1,75 million de tonnes. Cette faible production avait fait augmenter les prix du cacao sur le marché mondial, les prix ayant grimpé de plus de 75 % depuis le début de l’année.
Même si ces prévisions sont positives, des incertitudes demeurent quant aux conditions climatiques dans la région. Depuis juillet, de fortes pluies ont provoqué des inondations dans des pays voisins comme le Nigeria et le Cameroun, deux producteurs importants de cacao. Ces inondations pourraient entraîner des maladies comme la pourriture brune, qui nuiraient à la qualité des fèves de cacao.
Au niveau national, la situation semble encourageante pour les producteurs de Côte d’Ivoire. Le prix d’achat du kilo de cacao a augmenté de 20 %, atteignant 1 800 FCFA pour la campagne principale 2024-2025. Cette augmentation des prix devrait améliorer les revenus des agriculteurs et soutenir l’économie agricole du pays, qui repose fortement sur la culture du cacao.
En conclusion, la saison cacaoyère 2024-2025 semble bien partie pour la Côte d’Ivoire. Si les bonnes conditions climatiques se maintiennent, le pays pourrait non seulement conforter sa position sur le marché mondial, mais aussi améliorer la vie de ses producteurs grâce à des prix plus élevés et à une meilleure récolte.