La Centrafrique a récemment confirmé la mise en place d’un partenariat sécuritaire avec les États-Unis, visant à former des éléments des forces de sécurité. Cette annonce fait suite aux révélations de RFI le lundi 18 décembre, indiquant que des membres du groupe de sécurité privé Bancroft étaient en cours d’installation à Bangui. Malgré la polémique suscitée au sein de la population ces dernières semaines, le porte-parole de la présidence centrafricaine, Albert Yaloke Mokpeme, tout en évitant de mentionner Bancroft directement, a confirmé que le pays diversifie ses partenariats.
Dans le cadre de la reconstruction de l’armée nationale, la République centrafricaine explore diverses alliances, notamment avec la Fédération de Russie, l’Angola, le Maroc, et la Guinée. Albert Yaloke Mokpeme, porte-parole de la présidence centrafricaine, a souligné cette démarche en déclarant : “La République centrafricaine est en train de faire un travail de diversification de ses relations.” Il a également ajouté que le président prône une collaboration ouverte avec tous les pays. Dans ce contexte, les États-Unis proposent à la République centrafricaine de former ses soldats, que ce soit sur le sol centrafricain ou américain.
La confirmation de ce partenariat sécuritaire a suscité des débats au sein de la population centrafricaine. Alors que le porte-parole de la présidence n’a pas donné de détails spécifiques sur la nature de la collaboration avec les États-Unis, il a souligné que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la reconstruction de l’armée nationale. Les prochaines semaines seront cruciales pour observer l’évolution de cette coopération et ses implications concrètes sur la sécurité et la stabilité en Centrafrique.
Néanmoins, des questions subsistent quant aux perspectives de ce partenariat. Les détails concernant la formation des soldats et les domaines spécifiques de coopération restent à clarifier. Les Centrafricains restent attentifs aux développements à venir, cherchant des garanties quant à la contribution positive de cette collaboration à la sécurité nationale et à la stabilité dans la région.
Les États-Unis d’Amérique proposent à la République centrafricaine, eux aussi, de former ses soldats, aussi bien sur le sol centrafricain que sur le sol américain. Dans les discussions qui ont eu lieu entre la République centrafricaine et tous ses partenaires, c’est de dire que nous, nous ne voulons pas de cette manière de travailler qui consiste à dire : « Je travaille avec toi et je ne travaille pas avec tel autre. » Non. Tout ce qui peut nous aider à reconstruire notre avenir et à retrouver la pleine force de nos hommes armés et de sécurité, tout ce qui peut nous aider à le faire, nous travaillons avec eux.