Les résultats préliminaires des élections présidentielles en République démocratique du Congo (RDC) révèlent une domination indéniable du président sortant, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui engrange un impressionnant 82,60% des suffrages valablement exprimés.
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo confirme son ascendant sur ses concurrents dans cette élection présidentielle, selon les premiers résultats partiels publiés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Ces données font état d’une avance significative sur Moïse Katumbi Chapwe, l’opposant et ancien gouverneur du Katanga, qui obtient 14,30% des voix.
Dans le contexte électoral, la Céni a divulgué ces résultats partiels après avoir pris en compte les votes de la diaspora congolaise dans cinq pays ainsi que ceux de 22 circonscriptions intérieures du pays. Cette annonce survient après des élections marquées par des retards, des problèmes logistiques et des allégations d’irrégularités émanant de plusieurs opposants.
En regard des perspectives, Radjabo Tebabho Sorobabho crée la surprise en occupant la troisième position avec 0,90%, sans avoir véritablement mené de campagne. Cette performance le place devant l’opposant Martin Fayulu Madidi, deuxième lors de l’élection controversée de 2018, qui récolte seulement 0,80% des voix.
En cinquième position, Constant Mutamba, dirigeant de la Dynamique progressiste de l’opposition (DYPRO), obtient 0,10%. Avec plus de cent millions d’habitants dans ce vaste pays d’Afrique centrale, environ 44 millions de personnes étaient appelées aux urnes pour des scrutins présidentiels, législatifs, provinciaux et communaux.
Cependant, l’atmosphère autour de ces élections reste tendue, avec des contestations et des accusations d’irrégularités. L’archevêque de Kinshasa, le cardinal Fridolin Ambongo, a qualifié ces élections de “gigantesque désordre organisé” lors de sa messe de Noël dans la cathédrale Notre-Dame du Congo.