La crise diplomatique entre le Niger et la France s’intensifie alors que Paris décide de rappeler son ambassadeur et de retirer ses troupes du pays.
Cette décision a été annoncée par le Président français Emmanuel Macron, provoquant une réaction immédiate des nouvelles autorités nigériennes. Le Conseil national pour le salut du peuple (CNSP), qui est actuellement au pouvoir au Niger, a pris acte de cette décision et attend maintenant des mesures concrètes de la part de la France.
Les relations entre Paris et Niamey se sont détériorées depuis la prise de pouvoir par les militaires au Niger en juillet dernier. Les tensions ont culminé en août lorsque les militaires ont exigé le départ de l’ambassadeur français, Sylvain Itté, qui a finalement vu son immunité et son visa diplomatiques retirés.
Quant au retrait des troupes françaises du Niger, les généraux au pouvoir insistent sur la nécessité d’un cadre négocié et d’un accord mutuel pour garantir une transition en douceur et efficace.
Le 24 septembre, le Président Macron a annoncé le rappel de l’ambassadeur de France à Niamey ainsi que le retrait des troupes françaises d’ici la fin de l’année. Cette décision découle des relations tendues entre les deux pays depuis la prise de pouvoir par les militaires au Niger.
En août, les généraux au pouvoir ont dénoncé plusieurs accords de coopération militaire avec la France, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontées les relations bilatérales. Actuellement, la France maintient environ 1 500 soldats stationnés au Niger dans le cadre de la lutte antiterroriste, une présence qui est désormais remise en question dans ce contexte de crise diplomatique.