Dans un communiqué sur le réseau social X (ex-Twitter), Corneille Nangaa, l’ancien président de la Commission électorale, accuse Félix Tshisekedi d’avoir « menti » au sujet d’un accord électoral frauduleux lors du scrutin de 2018 qui, d’après le président congolais, n’a pas eu lieu.
Devant la presse à New York, le président Félix Tshisekedi a affirmé mardi 19 septembre qu’il n’y avait « jamais eu d’arrangement frauduleux » lors de la présidentielle de 2018. Corneille Nangaa réagit en déclarant qu’il a simplement menti et qu’il le sait.
Corneille Nangaa, actuellement exilé en Belgique, s’est proclamé candidat au prochain scrutin présidentiel en créant son propre parti, l’Action pour la dignité du Congo et de son peuple (ADPC). Il affirme qu’un accord politique a précédé la publication des résultats définitifs de l’élection présidentielle et qu’il en est l’un des corédacteurs. Cet accord a été signé par le président Tshisekedi et son prédécesseur, Joseph Kabila, et certifié par trois chefs d’État africains.
Ces révélations de Corneille Nangaa jettent un nouvel éclairage sur les événements entourant l’élection présidentielle de 2018 en RDC. Les accusations de mensonge portées contre le président Tshisekedi pourraient avoir des conséquences sur la stabilité politique du pays et sur la prochaine élection présidentielle à laquelle Nangaa se présente. Il reste à voir comment les autorités congolaises et la communauté internationale réagiront à cette nouvelle controverse.