La jeune Sifa a voté avec fierté ce lundi, bien qu’elle n’ait connu qu’un seul dirigeant à la tête de son pays. « J’étais très curieuse de participer à une élection. C’est pour ça que je me suis levée très tôt ce matin. Ça s’est très bien passé, il y a une forte participation. Et le résultat, eh bien, c’est comme s’il était déjà connu, puisque nous savons bien ce que nous voulons. »
Sifa n’était pas la seule à ressentir cette fierté. Durant sa campagne, Paul Kagame s’est toujours montré confiant, présentant cette nouvelle élection comme une formalité, un plébiscite de son action à la tête du Rwanda. Ce message a été bien reçu par Claude, qui, après avoir voté, a déclaré : « Je viens de passer et je rentre pour dire à ma dame et aux enfants de passer aussi. Parce que c’est une obligation, c’est aussi une responsabilité pour faire avancer la société. J’ai constaté qu’il y avait de l’engouement du côté du président sortant. Maintenant, on verra. »
La confiance de Paul Kagame et l’engouement des électeurs s’expliquent par la réforme constitutionnelle adoptée en 2015, permettant au président sortant de diriger le Rwanda pendant encore deux mandats de cinq ans, jusqu’en 2034. Cette réforme a consolidé sa position et a permis aux électeurs de continuer à exprimer leur soutien pour son leadership.
Avec la possibilité de rester au pouvoir jusqu’en 2034, Paul Kagame envisage de continuer ses réformes et de renforcer le développement économique du Rwanda. Les électeurs, comme Sifa et Claude, semblent prêts à soutenir cette vision, espérant que leur participation contribuera à un avenir meilleur pour le pays.
Pour beaucoup, cette élection est une formalité, un moyen de réaffirmer leur soutien à un président qui a marqué leur quotidien et qui continue de bénéficier d’un fort soutien populaire. La participation massive observée ce lundi témoigne de cette confiance renouvelée envers Paul Kagame.
En conclusion, l’élection au Rwanda, bien que perçue comme une formalité pour certains, reste un moment important de participation civique. Les électeurs, motivés par un sentiment de devoir et de responsabilité, ont démontré leur engagement envers le processus démocratique, tout en anticipant un résultat qui semble déjà écrit.