Au Sénégal, un projet de loi a été déposé à l’Assemblée nationale visant à rétablir les prérogatives du Premier ministre. Cette initiative fait suite au refus de ce dernier de faire sa déclaration de politique générale en raison d’un vice réglementaire. Plusieurs députés ont pris l’initiative de combler ce vide juridique.
Ce projet de loi, déposé par des députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) et du groupe Wallou, vise à corriger un manquement dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. La députée Nafissatou Diallo, initiatrice de la proposition, souligne l’importance de cette correction pour permettre au Premier ministre de remplir ses obligations constitutionnelles.
Le Premier ministre du Sénégal a récemment refusé de présenter sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale, invoquant un vice réglementaire. Cette situation a mis en lumière un vide juridique dans le règlement intérieur du Parlement, suscitant ainsi des réactions parmi les parlementaires.
Pour que le projet de loi soit examiné, plusieurs étapes doivent être franchies. Le bureau de l’Assemblée nationale doit d’abord valider le principe de cet examen. Cependant, l’Assemblée est actuellement en vacances parlementaires, et une session extraordinaire doit être convoquée par le président du Parlement. Malgré les vacances, un conseiller parlementaire assure que cela ne devrait pas poser de problème, bien qu’aucune date n’ait encore été fixée.
Cette initiative législative est cruciale pour sortir de l’impasse actuelle et permettre au Premier ministre de faire sa déclaration de politique générale conformément à la Constitution. Les débats autour de ce projet de loi seront déterminants pour le rétablissement des prérogatives du Premier ministre et le bon fonctionnement des institutions au Sénégal.
En conclusion, le projet de loi pour rétablir les prérogatives du Premier ministre au Sénégal marque une étape importante dans la résolution du blocage institutionnel actuel. Les députés et le bureau de l’Assemblée devront travailler en concert pour assurer une reprise des sessions parlementaires et permettre la mise en œuvre de cette réforme nécessaire.