Dans une décision cruciale pour l’avenir politique du Sénégal, le président Macky Sall confirme sa position ferme sur la tenue de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024, malgré les appels récents en faveur d’un report émanant de personnalités influentes, dont l’opposant Boubacar Kamara et l’ambassadeur à l’UNESCO Souleymane Jules Diop.
Le chef de l’État a fait part de sa conviction que, compte tenu de la situation politico-sociale du pays, des enjeux plus urgents exigent son attention que la tenue immédiate d’une élection présidentielle. Macky Sall, dans une déclaration largement diffusée, soutient qu’il est impératif de restaurer le calme dans le pays avant de s’engager dans un processus électoral. Ses propos suggèrent un équilibre délicat entre la nécessité d’une transition démocratique et la stabilité nationale.
Le projet de décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle a récemment été adopté en Conseil des ministres, signifiant une avancée significative vers la concrétisation du processus électoral. Cependant, des voix, dont celle de l’opposant Boubacar Kamara, continuent d’insister sur la pertinence d’un report consensuel, mettant en avant les risques de troubles sociaux et de contestations majeures à quelques mois seulement du scrutin.
Les perspectives de l’élection présidentielle restent incertaines, avec des opinions divergentes au sein du pays. Certains estiment qu’un report serait préférable pour assurer la stabilité, tandis que d’autres, dont le délégué permanent du Sénégal auprès de l’UNESCO, considèrent que le maintien du calendrier électoral est crucial malgré les défis anticipés. La tension monte alors que le débat sur la date de la Présidentielle 2024 continue de diviser l’opinion publique sénégalaise.