Siteny Randrianasoloniaiko, candidat à la présidentielle à Madagascar, a pris la décision de ne plus boycotter la campagne électorale, se démarquant ainsi du “Collectif des 11” candidats qui avaient décidé de boycotter le scrutin. Cette décision fait suite à une controverse suscitée par ses propos sur les étrangers vivant à Madagascar.
Le député de Tuléar a maintenu son soutien aux revendications du “Collectif des 11” tout en affirmant qu’il ne pouvait pas laisser le président sortant, Andry Rajoelina, se présenter seul à l’élection présidentielle. Cette décision a été annoncée lors de son premier meeting à Vohémar, où il a également fait des déclarations controversées sur les étrangers à Madagascar.
Le “Collectif des 11” avait initialement prévu de boycotter la campagne électorale pour réclamer un report de l’élection présidentielle. Cependant, Siteny Randrianasoloniaiko a choisi de se lancer dans la campagne, mettant ainsi en avant une autre approche.
Malgré son engagement dans la campagne électorale, Randrianasoloniaiko affirme qu’il reste en accord avec les revendications du “Collectif des 11”. Il souligne que la Haute cour constitutionnelle a fixé une date pour l’élection, et il estime qu’il n’y a plus d’autre choix que de participer. Il déclare également sa détermination à affronter Andry Rajoelina dans cette élection, même s’il contrôle diverses institutions électorales.
Siteny Randrianasoloniaiko tient à préciser que ses propos controversés sur les étrangers à Madagascar ne visaient pas l’ensemble des étrangers résidant dans le pays, mais uniquement le président sortant, Andry Rajoelina, en raison de sa nationalité française.
Malgré son engagement dans la campagne, Randrianasoloniaiko insiste sur le fait qu’il soutient toujours les revendications du “Collectif des 11”. Il affiche sa détermination à affronter Andry Rajoelina et à ne pas laisser le président sortant gagner sans adversaire, tout en se préparant à observer l’intégrité du processus électoral.