Son nom figure parmi les dossiers de candidatures retenus pour présider aux destinées, de cette fédération jadis entachée par les scandales sexuels.
L’espoir viendra-t-il d’une femme? L’auteur du titre à succès, «La forme o», y croit dur comme fer. Et cela peut justifier sa candidature au poste de présidente de la fédération camerounaise de Karaté. Une discipline qu’elle pratique et affectionne depuis le lycée de Mendong en 1993. Sacré 1er dan, karaté Shotokan, elle a su inscrire son nom dans les livres d’or de la discipline. Elle a notamment été en 2000 vice-championne Afrique zone quatre kumité moins de 65kilos, championne du Cameroun kumité par équipe avec la Sosucam karaté club, championne du tournoi national open de Yaoundé une catégorie unique kumité féminin et plusieurs fois, vice-championne du Cameroun kumité moins de 65kilos et toutes catégories.
A la tête de la Fecakaracté, Nyebe Andella epse Kamdem Floriane Linda ambitionne de panser les blessures du passé, reconstruire la discipline au niveau national et faire du Karaté un art de vie chez les femmes pour le self défense. «L’art suprême de la guerre c’est de soumettre l’ennemi sans combattre. Je n’ai donc pas de combat à mener, j’ai une vision à partager, un rêve à réaliser, un système à réorganiser, un programme à déployer pour le karaté camerounais. J’ai choisi d’être une actrice majeure de cette révolution positive qui pointe à l’horizon dans le mouvement sportif camerounais», affirme Lynda Raymonde, auteur, compositeur, interprète, écrivaine et chef d’entreprise.
Mais pour mettre en œuvre ses ambitions, il faudra challenger des adversaires de poids comme Stéphane Bodo Nsioma 6ème Dan et Bertin Dongmo 6ème Dan, president par intérim et candidat à sa propre succession. Il avait remplacé Emmanuel Wakam, radié de la fédération harcèlement sexuel de divers ordres.
A.T.