Au Stade Alassane-Ouattara d’Ebimpé, en périphérie d’Abidjan, le mardi soir dernier, un match amical prévu entre la Côte d’Ivoire et le Mali a été brusquement écourté. La raison principale en était une inondation du terrain provoquée par de fortes pluies. Cette interruption inattendue a immédiatement suscité des débats et des interrogations quant à la préparation des installations sportives, à quelques mois du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations.
Le match amical entre le Mali et la Côte d’Ivoire a duré moins de 45 minutes en raison des conditions météorologiques défavorables. La pelouse du stade s’est retrouvée inondée, rendant le jeu impossible. Cette situation a déclenché des réactions empreintes d’humour et de critiques de la part du public ivoirien, compte tenu des investissements déjà réalisés pour rénover ce stade.
L’arrêt prématuré du match a, selon l’entraîneur des Éléphants, Jean-Louis Gasset, permis de préserver la santé des joueurs. Toutefois, il a également soulevé des questions sur la préparation et la résilience des installations sportives à des conditions météorologiques adverses. En effet, alors que la Côte d’Ivoire se prépare à accueillir la CAN 2024, cet incident souligne la nécessité d’une réflexion approfondie sur la sécurité et la viabilité des stades.
Amadou Coulibaly, le ministre porte-parole du gouvernement, a indiqué que des experts étaient déjà sur place pour effectuer les ajustements nécessaires. Il a également souligné la présence de la CAF pour évaluer les installations. Les problèmes identifiés incluent non seulement la gestion des eaux de pluie sur la pelouse, mais également l’accès au stade pour les 60 000 spectateurs prévus. Les techniciens estiment que ces problèmes seront résolus avec l’achèvement des voies d’accès en cours de construction. Ce stade, initialement destiné à accueillir l’ouverture et la finale de la CAN 2024, devra faire face à des défis logistiques importants pour être prêt à temps.