Dans la nuit du 13 au 14 avril, l’Iran a orchestré une attaque de grande envergure contre Israël, marquant une escalade significative dans le conflit régional. Selon les déclarations officielles de Téhéran, cette opération comprenait des centaines de drones et missiles balistiques de haute précision, qualifiant l’événement de succès majeur.
Le correspondant sur place, Siavosh Ghazi, rapporte que les autorités iraniennes considèrent cette attaque comme la plus grande de l’histoire par drones et la première de cette nature contre Israël depuis la guerre de 1967. Le général Baqeri, chef d’état-major des forces armées iraniennes, a souligné que l’attaque avait atteint tous ses objectifs et qu’il n’était pas prévu de la poursuivre, sauf en cas de riposte israélienne.
Cette attaque s’inscrit dans un contexte de tensions accrues entre les deux nations. Depuis l’avènement de la République Islamique il y a 45 ans, l’Iran a toujours perçu Israël comme un État illégitime, soutenant activement les Palestiniens. De son côté, Israël considère l’Iran comme une menace directe, surtout avec les avancées de ce dernier dans le domaine nucléaire.
Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a également mis en garde contre une réponse plus forte si Israël adoptait un “comportement imprudent”. Cette déclaration intervient dans un climat où la région pourrait voir une intensification des confrontations directes, surtout après l’attaque du consulat iranien à Damas par Israël, événement qui a précipité cette réplique iranienne.
Les vidéos de l’attaque montrent des missiles iraniens frappant des cibles en Israël, et des célébrations ont eu lieu dans diverses villes iraniennes. Par ailleurs, un avertissement a été émis envers les États-Unis, soulignant que toute intervention à côté d’Israël entraînerait des répercussions sur les intérêts américains dans la région.
Le Proche-Orient se trouve à un carrefour critique. Les actions et réactions des prochains jours définiront probablement le cours des relations irano-israéliennes à moyen terme. L’incertitude demeure quant à la possibilité d’une désescalade ou d’une aggravation du conflit.