Thomas Bach, le président du Comité international olympique (CIO), a encouragé les pays africains à postuler pour organiser les Jeux olympiques. Lors de sa récente visite au Kenya, dans le cadre d’une “tournée d’adieu” à travers le continent, l’ancien champion olympique a exprimé son souhait de voir un jour l’Afrique accueillir cet événement sportif mondial.
Lors d’une conférence de presse à Nairobi, Thomas Bach a expliqué qu’il restait possible pour un pays africain d’organiser les Jeux de 2036. Los Angeles et Brisbane ont déjà été choisis pour accueillir les Jeux en 2028 et 2032, mais Bach a mis en avant des réformes du CIO qui rendent l’organisation des Jeux moins coûteuse. Il a encouragé les pays africains, même ceux qui ne font pas partie du G20, à tenter leur chance. « Les opportunités sont nombreuses, et plusieurs pays africains ont le potentiel pour relever ce défi », a-t-il affirmé.
L’idée d’organiser les Jeux olympiques en Afrique n’est pas nouvelle, et il y a déjà eu des efforts dans ce sens. L’Égypte est souvent mentionnée comme un candidat potentiel pour 2036 ou 2040, bien qu’aucune candidature officielle n’ait encore été soumise. L’Égypte possède des infrastructures modernes, comme la “Cité olympique internationale” près du Caire. L’Afrique du Sud avait également postulé pour les Jeux de 2004, et le continent s’apprête à accueillir les Jeux de la Jeunesse à Dakar en 2026.
Les perspectives pour une candidature africaine aux Jeux olympiques sont prometteuses. Le continent a déjà montré sa capacité à accueillir des événements sportifs internationaux importants, comme la Coupe du Monde de football en 2010 en Afrique du Sud et les prochains Mondiaux de cyclisme sur route au Rwanda. Ces succès ouvrent la voie à des ambitions encore plus grandes, comme l’organisation des Jeux olympiques, qui serait une première pour l’Afrique.
Si un pays africain organisait les Jeux de 2036, cela pourrait renforcer l’image sportive de tout le continent et aider au développement des infrastructures. Cela pourrait aussi inspirer des générations de jeunes athlètes africains. Comme l’a souligné Thomas Bach, les réformes du CIO permettent maintenant de réduire les coûts et de maximiser l’utilisation des infrastructures existantes, ce qui rend une candidature africaine plus accessible.