Hier soir, le gouvernement togolais a officiellement annoncé le report des élections législatives et régionales à début 2024, une première dans l’histoire politique du pays depuis l’arrivée au pouvoir du président Faure Gnassingbé.
Initialement prévues pour le mois prochain, cette décision fait suite à la directive du président Gnassingbé lui-même, enjoignant à son gouvernement d’organiser ces scrutins “au plus tard à la fin du premier trimestre 2024”. Une mesure qui suscite des réactions alors que le mandat des députés actuels prend fin le 31 décembre prochain.
Ce glissement électoral intervient dans un contexte où les partis d’opposition expriment leur mécontentement depuis plusieurs semaines, pointant du doigt l’absence de calendrier électoral. Les critiques se sont également intensifiées en raison du processus d’enrôlement des électeurs en juin 2023, marqué par des contestations et des dénonciations d’irrégularités.
Les perspectives politiques se dessinent alors que l’opposition, malgré ses griefs, semble déterminée à participer aux scrutins à venir. Ce report soulève des enjeux majeurs pour le pays et pose des questions sur l’équité du processus électoral à venir.