Au cœur de la capitale camerounaise, Yaoundé, un drame a secoué la ville alors que l’ancien champion de boxe, Georges Bekono, est décédé dans la rue. Ce champion, qui avait autrefois dominé la scène de la boxe au Cameroun, a connu une fin tragique, jeudi 19 octobre. Cette nouvelle déchirante met en lumière la vie d’un homme qui, malgré ses succès passés, s’est retrouvé dans la plus grande détresse.
Georges Bekono, après une carrière de boxeur couronnée de succès, s’était reconverti dans le petit commerce. Pendant de nombreuses années, il vendait des ananas sur un trottoir du marché du Mfoundi à Yaoundé. Un homme qui avait été un champion du pays à plusieurs reprises, laissant derrière lui un héritage dans le noble art, se retrouvant à vendre des fruits pour subsister.
Le contexte de sa chute est tout aussi poignant. Ses collègues commerçants au marché du Mfoundi sont en colère, se demandant comment un homme qui avait tant donné à la boxe avait pu être abandonné de la sorte. La Fédération camerounaise de boxe est également critiquée pour ne pas avoir soutenu Bekono, laissant ses enfants dans le besoin.
Les perspectives sont sombres, car l’ancien champion de boxe était également en deuil, ayant perdu sa femme un an auparavant. Le malaise fatal qui l’a frappé en face de l’ancien Camp de l’Unité, un lieu symbolique de sa carrière, laisse un vide dans la communauté de la boxe camerounaise.
Cette tragédie rappelle que même les champions peuvent tomber dans la misère. Georges Bekono, qui avait connu de nombreux succès sur le ring, s’est éteint de manière tragique, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés de nombreux anciens sportifs après leur carrière. Son histoire doit servir de rappel pour que la société et les fédérations sportives soutiennent leurs héros, même après la gloire sur le ring.