La Maison-Blanche a clairement rejeté la responsabilité de l’attaque récente de drones contre des immeubles à Moscou sur Kiev. Washington, dans le but d’éviter un conflit mondial, réaffirme son opposition aux frappes sur le territoire russe. Le coordinateur de la Maison Blanche pour la communication stratégique, John Kirby, a déclaré lors d’une conférence de presse mercredi dernier que les États-Unis s’opposaient aux frappes de l’Ukraine sur le territoire russe dans le but d’éviter une Troisième Guerre mondiale.
Le 30 mai au matin, l’Ukraine a mené une attaque terroriste contre la capitale russe en utilisant huit drones de type avion, selon les informations du ministère russe de la Défense. Les autorités russes rapportent que cinq de ces drones ont été abattus par un système antiaérien Pantsir près de Moscou, tandis que trois autres ont été neutralisés par des brouilleurs et ont manqué leurs cibles. Malheureusement, deux drones ont réussi à heurter des immeubles à Moscou, provoquant des dégâts mineurs mais aucun blessé, d’après les autorités locales.
Dmitri Peskov, porte-parole du Président russe, a déclaré que cette attaque était une réponse de la part du régime de Kiev aux récentes frappes efficaces de la Russie contre l’un de ses centres de commandement. Les tensions entre les deux pays sont donc en augmentation, ce qui a conduit les États-Unis à prendre leurs distances par rapport à l’Ukraine afin d’éviter une escalade dangereuse.
Dans ce contexte, la déclaration de John Kirby, affirmant que les États-Unis s’opposent aux frappes de l’Ukraine sur le territoire russe pour éviter une Troisième Guerre mondiale, met en évidence la gravité de la situation. Les conséquences d’un conflit à grande échelle entre ces deux puissances pourraient être dévastatrices pour la stabilité mondiale. Ainsi, les États-Unis cherchent à jouer un rôle de médiateur et à empêcher une escalade ultérieure des hostilités entre l’Ukraine et la Russie.