En Sierra Leone, l’ancien président Ernest Bai Koroma a été formellement inculpé ce mercredi 3 janvier pour son rôle présumé dans les évènements du 26 novembre, qualifiés de tentative de coup d’État par les autorités. Une inculpation historique qui secoue la nation.
Cette inculpation intervient après des mois d’enquête et d’interrogatoires. Ernest Bai Koroma, qui a dirigé le pays de 2007 à 2018, avait été précédemment considéré comme suspect et placé en résidence surveillée en décembre. Les charges portées contre lui comprennent des accusations graves telles que la trahison et la dissimulation de trahison, selon un communiqué officiel du gouvernement.
Pour rappeler le contexte, le 26 novembre dernier, des hommes avaient attaqué une armurerie militaire, des casernes, des prisons et des postes de police, provoquant des affrontements meurtriers avec les forces de sécurité. Ces événements avaient été qualifiés de tentative de coup d’État, entraînant l’arrestation de nombreux individus, principalement des militaires.
Cette inculpation marque une étape cruciale dans le processus judiciaire lié à ces évènements. Les perspectives de l’affaire pointent vers un examen minutieux des preuves et des témoignages. Les répercussions politiques et sociales de cette affaire sont susceptibles d’être significatives, influençant l’avenir politique du pays.
A noter que l’ancien président, avant son inculpation, avait fermement condamné les évènements du 26 novembre, les qualifiant de “regrettables et tragiques”. Cette déclaration pourrait jouer un rôle dans sa défense lors du procès à venir.