La rentrée scolaire 2024-2025 au Togo, prévue pour le 16 septembre, sera marquée par une nouvelle mesure stricte : l’interdiction des téléphones portables dans les salles de classe. Environ trois millions d’élèves devront se conformer à cette règle, qui s’appliquera avec quelques exceptions bien définies.
Cette décision émane des ministres de l’Enseignement primaire et secondaire, ainsi que de l’Enseignement technique. L’objectif est de limiter les distractions en classe et d’améliorer la concentration des élèves. Certains parents, comme Emmanuel, saluent cette initiative, estimant qu’elle aidera à décourager les jeunes d’utiliser leurs téléphones à tout moment et en tout lieu.
Le contexte de cette interdiction repose sur une problématique croissante : l’usage excessif des téléphones en milieu scolaire. Plusieurs études et témoignages ont souligné les effets néfastes de ces appareils sur la concentration des élèves, notamment pendant les heures de cours. D’un autre côté, certains parents, comme Fabrice, reconnaissent la nécessité d’encadrer cet usage tout en soulignant l’importance du téléphone en cas d’urgence.
Bien que l’interdiction soit générale, des exceptions sont prévues. Les téléphones pourront être tolérés dans certaines circonstances spécifiques, telles que les situations d’urgence ou pour les élèves nécessitant une assistance particulière. De plus, dans le cadre de projets pédagogiques qui requièrent l’usage d’outils numériques, l’utilisation du téléphone sera autorisée, à condition que ces activités soient encadrées par des enseignants.
Cette mesure suscite des débats parmi les parents et les éducateurs. Si certains y voient une opportunité de renforcer la discipline en classe, d’autres craignent que l’interdiction ne prive les élèves d’un moyen de communication essentiel, notamment en cas d’urgence. Les discussions autour de l’équilibre entre la sécurité et la discipline à l’école pourraient continuer à alimenter les réflexions sur cette question.
L’avenir de cette mesure dépendra en grande partie de son application sur le terrain et des retours des différents acteurs du secteur éducatif. Un suivi rigoureux sera probablement mis en place pour évaluer l’impact de l’interdiction et ajuster les politiques si nécessaire.