• Les Pays
    • Afrique du Sud
    • Algérie
    • Angola
    • Bénin
    • Botswana
    • Burkina Faso
    • Burundi
    • Cameroun
    • Cap-Vert
    • Centrafrique
    • Comores
    • Congo
    • Côte d’Ivoire
    • Djibouti
    • Égypte
    • Érythrée
    • Eswatini
    • Éthiopie
    • Gabon
    • Gambie
    • Ghana
    • Guinée
    • Guinée équatoriale
    • Guinée-Bissau
    • Maurice
    • Kenya
    • Lesotho
    • Liban
    • Libéria
    • Libye
    • Madagascar
    • Malawi
    • Mali
    • Maroc
    • Mauritanie
    • Mozambique
    • Namibie
    • Niger
    • Nigeria
    • Ouganda
    • RD Congo
    • Rwanda
    • São Tomé-et-Principe
    • Sénégal
    • Seychelles
    • Sierra Leone
    • Somalie
    • Soudan
    • Soudan du Sud
    • Tanzanie
    • Tchad
    • Togo
    • Tunisie
    • Zambie
    • Zimbabwe
  • Canada
  • États-Unis
  • France
  • Russie
  • Ukraine
  • Vidéos
  • Podcasts

Africa Presse

Coca Cola
  • Monde
  • Politique
  • Économie
  • Environnement
    • Environnement
    • Podcast : Environnement et développement
  • Santé
  • Sport
  • People
  • Tech
  • Emploi et Formation
Service Pre-depart
Breaking News
  • Le Brésil n’est plus dépendant des États-Unis, affirme Lula   |   04 Aug 2025

  • Présidentielle au Cameroun : 35 recours devant le Conseil constitutionnel, Maurice Kamto en première ligne   |   04 Aug 2025

  • Souveraineté militaire : un fabricant nigérien lance des véhicules blindés « made in Sahel »   |   04 Aug 2025

  • Un million d’arbres en deux jours : le pari audacieux du Sénégal pour sa révolution verte   |   04 Aug 2025

  • Gabon: un influenceur arrêté au Liban pour chantage présumé contre le président Oligui Nguema   |   04 Aug 2025

  • RDC : l’ex-Premier ministre Matata Ponyo confirme son exil, son parti crie à la persécution politique   |   04 Aug 2025

 
air burkina

AES : Pourquoi chaque État veut son propre transporteur aérien, malgré les pertes économiques

Youssef El Assal 18 Nov 2024 AES, Burkina Faso, Économie, Mali, Niger, Politique 305 Lectures

Chaque pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) veut avoir sa propre compagnie aérienne, même si cela coûte beaucoup d’argent et n’est pas toujours rentable. Pour ces pays, avoir une compagnie aérienne représente leur souveraineté nationale, une manière de montrer leur indépendance et leur identité. Mais cette stratégie pose des questions sur son efficacité, surtout dans un marché ouest-africain qui est déjà très compétitif.

Depuis la création de l’AES en septembre 2023, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont lancé des initiatives individuelles pour améliorer leurs connexions aériennes. Au départ, l’idée était de créer une compagnie commune, mais chaque pays a finalement préféré développer sa propre flotte. Air Burkina, par exemple, a repris ses activités avec l’achat d’un nouvel avion, un Embraer 190, et le Mali a accéléré le développement de Mali Airlines pour améliorer le transport interne, surtout à cause de l’insécurité sur les routes.

Ces initiatives montrent que le marché aérien en Afrique de l’Ouest est très fragmenté. Chaque pays veut sa propre compagnie aérienne, et on se retrouve avec de nombreux transporteurs comme Air Côte d’Ivoire, Air Sénégal, et Asky au Togo. En plus, des compagnies internationales comme Ethiopian Airlines, Air France, et Turkish Airlines dominent déjà le marché. Cela rend la vie difficile pour les compagnies locales qui ont du mal à survivre face à cette concurrence.

La rentabilité de ces compagnies nationales est aussi un problème. Souvent, l’État doit les soutenir financièrement pour couvrir les pertes et maintenir les avions en vol. Certains experts pensent qu’une meilleure solution serait de fusionner les compagnies des différents pays afin de partager les ressources et réduire les coûts, rendant ainsi les compagnies plus viables économiquement.

Le PDG de Kenya Airways, Allan Kilavuka, pense que la fragmentation des compagnies aériennes est l’une des raisons des prix élevés des billets en Afrique. Selon lui, seule une vraie coopération régionale ou continentale pourrait rendre les compagnies africaines plus compétitives. L’échec de beaucoup de compagnies aériennes en Afrique pourrait être une leçon qui pousse les États à envisager de nouvelles stratégies basées sur la coopération.

Même si l’idée d’une compagnie aérienne commune a été mise de côté pour le moment, elle reste une option pour l’avenir. Partager les ressources et les infrastructures pourrait aider à créer une compagnie régionale plus forte, capable de concurrencer les grandes compagnies internationales et de répondre aux besoins des habitants. Pour l’instant, chaque pays insiste sur l’importance de sa souveraineté nationale, même si les réalités économiques rendent cela difficile.

aes 2024-11-18
Mots clés aes
Facebook Twitter linkedin Pinterest Reddit WhatsAppt Telegram Email Suite

Articles similaires

Le Brésil n’est plus dépendant des États-Unis, affirme Lula

Le Brésil n’est plus dépendant des États-Unis, affirme Lula

Marc Senecal 04 Aug 2025
Présidentielle au Cameroun : 35 recours devant le Conseil constitutionnel, Maurice Kamto en première ligne

Présidentielle au Cameroun : 35 recours devant le Conseil constitutionnel, Maurice Kamto en première ligne

Pascale Tchakounte 04 Aug 2025
Souveraineté militaire : un fabricant nigérien lance des véhicules blindés « made in Sahel »

Souveraineté militaire : un fabricant nigérien lance des véhicules blindés « made in Sahel »

Fatoumata Diallo 04 Aug 2025

Leave a Reply Cancel reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Publicité

Afriland First Bank

Africa Presse
Africa Presse est un média de référence de débats sur l’actualité en Afrique. Notre objectif est non seulement de connecter l’Afrique au reste du monde, mais d’établir un moyen de communication simple et efficace, et ainsi promouvoir la diversité du continent sur tous les plans de l'actualité.

Articles récents

  • Le Brésil n’est plus dépendant des États-Unis, affirme Lula

    Le Brésil n’est plus dépendant des États-Unis, affirme Lula

  • Présidentielle au Cameroun : 35 recours devant le Conseil constitutionnel, Maurice Kamto en première ligne

    Présidentielle au Cameroun : 35 recours devant le Conseil constitutionnel, Maurice Kamto en première ligne

Retrouvez AfricaPresse Sur :

© Africa Presse, tous droits réservés
Webmail | Publicité | Mentions Legales | À propos | Équipe | Podcast |ChatGPT | Contact
{{playListTitle}}
  • {{ index + 1 }}
    {{ track.track_title }} {{ track.track_artist }} {{ track.album_title }} {{ track.length }}
artwork-hover Player Audio Artwork
{{list.tracks[currentTrack].track_title}}{{list.tracks[currentTrack].track_artist && typeof sonaar_music.option.show_artist_name != 'undefined' ? ' ' + sonaar_music.option.artist_separator + ' ' + list.tracks[currentTrack].track_artist:''}}
{{list.tracks[currentTrack].album_title}}
{{ list.tracks[currentTrack].album_title }}
Player Audio Artwork
{{list.tracks[currentTrack].track_title}}
{{list.tracks[currentTrack].track_artist }}
{{classes.speedRate}}X
Player Audio Artwork
{{list.tracks[currentTrack].track_title}}
{{list.tracks[currentTrack].track_artist }}
{{ cta['store-name'] }}