En Afrique du Sud, le président Cyril Ramaphosa a adressé le Parlement au Cap pour son dernier discours sur l’état de la nation avant les élections générales de cette année. Ce moment clé lui a permis de souligner les avancées réalisées sous l’égide de l’ANC depuis son accession au pouvoir en 1994, ainsi que durant son mandat.
Ramaphosa a mis en avant les politiques bénéfiques de l’ANC pour la jeunesse sud-africaine, tout en admettant les limites de ces initiatives. Il a particulièrement souligné le taux de chômage élevé parmi les jeunes, reconnaissant les défis qui restent à surmonter, notamment l’important problème des délestages énergétiques, promettant que la situation allait s’améliorer.
L’année marque le 30e anniversaire des premières élections libres en Afrique du Sud, un contexte significatif pour le discours de Ramaphosa. Cependant, le pays fait face à des défis économiques considérables, avec un bilan mitigé sur les 15 dernières années, marquées par des progrès initiaux suivis d’une régression selon l’opposition.
Alors que Ramaphosa exprime son optimisme, affirmant que “le pire est derrière nous”, l’opposition, représentée par l’Alliance démocratique, critique sévèrement le bilan de l’ANC. Elle pointe du doigt une détérioration des indicateurs économiques et sociaux, illustrant une nation à la croisée des chemins.
Le discours intervient à un moment où l’Afrique du Sud se prépare à des élections générales critiques. La date exacte reste à annoncer, mais l’engagement du gouvernement envers une amélioration tangible est scruté par une population en quête de changement.
Cet ultime discours de Ramaphosa avant les élections met en lumière les enjeux auxquels l’Afrique du Sud doit faire face. Entre les promesses de résolution des problèmes énergétiques et les critiques de l’opposition, le pays se trouve à un tournant crucial, espérant des réformes profondes et une amélioration de la situation socio-économique.