Lors d’une réunion récente, Bola Tinubu, actuellement président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a exprimé une vive préoccupation quant à la désintégration potentielle de cette institution. Il a incité avec ferveur les États membres à ne pas rester spectateurs face à cette crise, soulignant la nécessité impérieuse d’agir collectivement pour préserver l’unité et la solidarité régionales.
Le président Tinubu, par l’intermédiaire d’Ajuri Ngelale, son conseiller spécial, a transmis son message aux parlementaires de la CEDEAO, insistant sur le fait que la survie et l’efficacité de l’organisation dépendent entièrement de la capacité des États membres à travailler de concert. La collaboration est décrite comme cruciale non seulement pour atteindre des objectifs communs mais aussi pour forger un avenir partagé basé sur l’entraide et la solidarité.
Cette déclaration intervient à un moment où la CEDEAO se trouve à un carrefour critique, confrontée à des défis internes et externes qui menacent son intégrité et sa fonctionnalité. La prise de position de Tinubu soulève des questions fondamentales sur la capacité de l’organisation à naviguer dans ces eaux tumultueuses, renforçant l’urgence d’une action concertée pour prévenir une éventuelle désintégration.
L’accent mis par Tinubu sur la nécessité d’une législation et d’une politique coordonnées au sein de la CEDEAO pour promouvoir la paix et la prospérité souligne les enjeux actuels. Sa vision d’un bloc régional uni, capable de surmonter ses divisions pour réaliser ses aspirations fondamentales, offre une feuille de route pour la refondation de la CEDEAO, une tâche qui requiert un engagement indéfectible de tous ses membres, en particulier des acteurs clés comme le Nigeria.