Une série d’attaques a visé les Volontaires pour la défense de la patrie, les supplétifs des forces armées et des civils en fin de semaine. Une quarantaine de personnes ont été tuées dans les régions du Sahel et de l’Est du Burkina Faso.
C’est la région du Sahel qui a enregistré l’attaque la plus meurtrière. Elle a visé les populations de la commune de Guessel, au sud-ouest de Essakane. Huit membres des Volontaires pour la défense de la patrie, les supplétifs civils des forces armées, et une vingtaine d’habitants ont été tués par des hommes armés.
Une autre attaque a visé les volontaires pour la défense de la patrie à Salmossi, sur une route qui mène à Markoye. Cinq supplétifs et un civil ont été tués.
Dans la région de l’Est, un convoi de civils, escorté par les volontaires, a été la cible d’hommes armés. Ces civils se rendaient dans la localité de Namouyouri pour chercher à manger, selon des rescapés. Les populations ne sont plus ravitaillées et les vivres manquent, explique une source sécuritaire.
« Les habitants partaient cueillir des mangues dans un verger du village de Namouyouri, situé à 11 kilomètres de Tambarga, pour s’alimenter », précise un habitant. Les blessés ont été admis pour des soins, au centre hospitalier régional de Fada N’Gourma.
Selon une source sécuritaire, cette série est une forme de pression contre les Volontaires pour la défense de la patrie, qui ont repris du service aux côtés des forces armées après une période de flottement.