L’Assemblée nationale burundaise a marqué l’histoire le 7 décembre en approuvant massivement la composition de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Cette étape cruciale renforce les bases démocratiques du pays en vue des élections à venir.
La nouvelle Commission, composée de sept membres, verra Prosper Ntahorwamiye, actuel porte-parole du gouvernement, prendre les rênes en tant que président. Cette décision stratégique souligne l’importance de l’expérience et de la crédibilité dans la conduite des affaires électorales cruciales pour la stabilité du Burundi.
Dans un contexte politique délicat, la validation de la Commission électorale par le Sénat, avec une large majorité, souligne l’unité apparente au sein du gouvernement. Cependant, le vote a été marqué par le boycottage de certains députés du Conseil national pour la liberté (CNL), le principal parti d’opposition, qui ont dénoncé une prétendue violation de la procédure.
À l’approche des élections législatives prévues en 2025, la mise en place de cette Commission revêt une importance particulière. Les perspectives politiques au Burundi sont désormais teintées d’anticipations sur la manière dont cette nouvelle structure influencera le paysage électoral et garantira l’équité et la transparence.