La Cour de cassation de Paris a statué en faveur du port autonome de Douala (PAD) le mercredi 19 juin, dans un litige commercial qui l’oppose au groupe français Bolloré. Cette décision marque une victoire significative pour le port de Douala dans l’affaire des concessions du terminal à conteneurs.
La Cour a annulé la décision antérieure de la Chambre de commerce de Paris, qui avait condamné le port de Douala à verser 58,6 millions d’euros à une filiale du groupe Bolloré. Cette filiale avait perdu un appel d’offres crucial, entraînant ce contentieux judiciaire.
Le conflit entre le port autonome de Douala et le groupe Bolloré remonte à plusieurs années, suite à l’appel d’offres pour la gestion du terminal à conteneurs. Bolloré, qui avait une présence historique au Cameroun, avait contesté sa défaite dans cet appel d’offres, alléguant des irrégularités dans le processus.
Cette décision de la Cour de cassation ouvre de nouvelles perspectives pour le port de Douala, qui peut désormais avancer sans la pression financière de l’amende initialement imposée. De plus, cette victoire judiciaire pourrait renforcer la position du port dans ses futurs partenariats commerciaux et appels d’offres.
Pour le groupe Bolloré, cette défaite représente un coup dur dans sa stratégie d’expansion en Afrique. Le groupe devra repenser son approche et ses engagements sur le continent, tout en gérant les répercussions financières et opérationnelles de ce verdict.
La décision de la Cour de cassation de Paris en faveur du port autonome de Douala dans le litige contre Bolloré est un tournant majeur. Elle souligne l’importance d’un cadre juridique équitable et renforce la position du Cameroun dans la gestion de ses infrastructures stratégiques.